Pas de trêve des confiseurs pour le commissaire

Publié le par commissaire Tallier

Bonsoir,

J'espère que vous avez passé un joyeux Noël et que mes idées cadeaux et repas ont été mises à profit. (cf article) Quant à moi, un désastre.

j'étais volontaire pour passer le Week-End au commissariat. C'était prévu, rien à dire à cela. Catherine de son côté était de garde, je n'étais donc pas censé recevoir de cadeaux (en a-t-elle prévu un ? Moi, pas encore. Pas d'idée).

Toutefois, mon père Noël personnel a choisi de passer outre et de m'envoyer une lettre. Je sais, d'habitude, c'est le contraire. Mais, comme je ne crois plus en lui depuis longtemps, il a eu l'idée de se venger. La fameuse lettre était glissée dans une enveloppe rouge avec mon nom inscrit dessus. J'aurais dû me méfier : l'encre était pailletée d'or. Aucune raison pour qu' un commissaire recoive ce type de missive. Cela n'augurait rien de bon. Cependant, je l'ai ouverte en toute confiance : inconsciemment, les paillettes d'or devaient me rappeler les Noëls plutôt heureux de mon enfance.  A l'intérieur, une feuille de papier A4 pliée, rouge, elle-aussi. Et sur cette feuillle, des lettres découpées grossièrement dans des journaux et collées les unes à côté des autres.  Plus rien à voir avec mes Noëls d'antant.  La phrase était sans équivoque : "Mêle-toi de tes affaires ou sinon, on te fait le coup de Fredo".

Fredo a fini dans la boue avec un couteau planté dans le coeur (cf articles précédents :  Embûche un jour de Bûche et en souvenir de nos Meilleures années ). C'est moyen comme cadeau. Impossible de le revendre sur Ebay. J'ai envoyé aujourd'hui au labo la lettre, son enveloppe et ses petites paillettes d'or  pour qu'ils analysent le tout d'urgence. Il y a plus de gens qu'on ne croit qui se portent volontaires pour travailler un Week-end de Noël. Je viens donc d'avoir les résultats. Mon Père Noël portait des gants et aucun poil n'est tombé de sa barbe. Me voilà devant un mystère. Le mystère de Noël diraient certains plaisantins. Mais là, permettez-moi de rire jaune. Je médite encore sur les affaires dont il ne faut pas que je me mêle...

Publié dans On veut ma peau

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