le test de la page 99

....encore un. Mais apparemment, Durois souffre réellement. Sans cause identifiée certes, mais la souffrance n’en est pas moins là. La stratégie de l’hôpital ne semble pas avoir payé. Durois n’a pas l’air d’avoir renoncé au procès. Il  s’aperçoit d’ailleurs qu’il ne sait rien à son sujet. Il aurait pu faire des recherches. Il devait y avoir un dépôt de plainte officiel, une instruction en cours. Il avait été mauvais sur ce coup là. Il faut dire que c’était tout de même très en périphérie d’Eleanor. Jusqu’à présent.

Catherine n’arrive toujours pas. Il ne se rappelle pas qu’il faille tout ce temps pour aller à son étage et revenir. Ça fait maintenant près d’un quart d’heure qu’il attend dans le hall.

Il se décide à remonter. Il longe le long couloir blanc jusqu’à la salle de rééducation. Pas de Catherine. Il se rend à l’accueil de l’étage. Non, ils n’ont pas vu Mademoiselle Guillard remonter.

Non, Catherine, pas toi. Tu ne t’es pas volatilisée comme les autres !      

« Commissaire Tallier ? »

Il se retourne. C’est le docteur Robert.

« Vous pouvez venir me voir  »

Il suit le psychiatre, entre dans son bureau. Catherine est là. La tête à nouveau baissée. Sans son manteau.

« Je crois que vous avez parlé avec Mademoiselle Guillard. »

Tallier lance un regard vers Catherine. Elle ne tourne pas la tête, regarde obstinément ses pieds.

« C’est interdit ?

- Je ne dirai pas commissaire que vous êtes ici chez vous, mais vous pouvez inviter qui vous voulez à la cafétéria. Cependant, vous ne devez pas oublier que nous ne sommes pas au café du coin mais dans un ...

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